1 actif sur 4 a engagé une reconversion professionnelle entre 2016 et 2021*, et vous, où en êtes vous ?
Selon une étude récente, 84 % des individus interrogés déclarent avoir envisagé de se reconvertir en raison d’une insatisfaction professionnelle. Cette insatisfaction dépend des besoins ou priorités de la personne, mais aussi du contexte professionnel. Dans la même étude, menée par France compétences, 1 actif sur 4 a engagé une reconversion professionnelle entre 2016 et 2021.
Si les actifs s'interrogent beaucoup au sujet du travail, beaucoup restent insatisfaits au travail sans engager d'action de changement. La volonté de rompre avec l'insatisfaction est là, mais il existe des freins qui retiennent les personnes de quitter leur travail même si elles le souhaitent. Voici quelques-uns des freins observés :
La sécurité financière. Certains vont être retenus par la peur de ne pas trouver un autre emploi rapidement ou de ne pas gagner suffisamment d'argent pour subvenir à leurs besoins ou ceux de leur famille. Quitter l'emploi actuel, sans sécurité ni garantie sera un calvaire.
Les avantages sociaux. La bonne mutuelle, le nombre de congés payés, le complément retraite, le super CE ... , sont des arguments de taille. Certains hésiteront à partir d'un emploi insatisfaisant à cause de ces à côtés séduisants et confortables. Les personnes au profil de créateur d'entreprise en particulier savent ce qu'ils perdent et auront du mal à se projeter dans un avenir inconnu moins cosy.
La peur de l'inconnu. Selon l'âge, le vécu personnel et la situation familiale, le changement peut être plus ou moins effrayant pour certaines personnes. La perspective de quitter un emploi stable peut être un vrai challenge.
La pression sociale. Celle exercée par la famille, les amis, le conjoint ou la société en général, peut influencer certains actifs à rester dans un emploi malgré l'inconfort.
Confort et routine. Même si un emploi ne satisfait pas pleinement les individus, la routine ou le confort de l'habitude sont rassurants. Pour certains, remettre en cause ces bases est déstabilisant alors que d'autres vont fuir la routine à tout prix.
L'engagement et la loyauté envers l'employeur. Certains actifs peuvent se sentir obligés vis à vis de leur employeur actuel, en particulier s'ils ont été dans l'entreprise pendant une longue période, si on leur a donné leur chance, s'ils ont des liens personnels avec leurs collègues ou familiaux avec les hiérarchie.
Le manque de compétences ou de qualifications alternatives. La légitimité et la compétence, qui vont de paire avec la routine, font naître chez les actifs un sentiment d'expertise. Changer d'entreprise peut donner la sensation de ne pas être compétent ailleurs ou pour occuper un autre emploi. Dans ce cas, un bilan de compétences est intéressant à envisager. Qu'est ce que le bilan de compétences ?
Le stress et l'anxiété. Ils sont liés à la recherche d'un nouvel emploi ou à la transition vers une nouvelle carrière peuvent également dissuader les gens de quitter leur emploi actuel. Il peuvent aussi mener à de la désorganisation et brouiller les esprits donnant ainsi la sensation de tourner en rond.
Ces freins ne sont pas insurmontables pour autant. Les cochés accompagnés chez Mon job d'après avaient tous au moins un frein. Certains jusqu'à 5. Pour d'autres encore se combinaient des raisons d’un autre ordre : problème personnel ou de santé, situation familiale délicate, addiction... Grâce au bilan de compétences, ils ont trouvé un cadre pour structurer leurs pensées et un accompagnement efficace pour avancer et faire des choix. Une de nos coachée a même recommandé Mon Job d'Après à 11 personnes de son entourage (#merciCeline).
Si vous aussi vous avez du mal à peser le pour et le contre, je vous invite à regarder le bilan de compétences de Mon Job d'Après qui est certifié Qualiopi et dispose de plusieurs types de financement. Oups, et j'oubliais, il est noté 4,8 sur Mon compte formation :-)
Autre post qui pourrait vous intéresser : Quand envisager une reconversion ?
Comments